30 mai 2022 | Immobilier

Des passoires thermiques sont à vendre parce que ce sont des logements énergivores

DE NOMBREUX LOGEMENTS SONT À LA VENTE
Parfois des affaires sont à saisir
Il en a beaucoup été question c’est dernier temps, certains propriétaires trouvent beaucoup plus rentable de vendre leurs logements, surtout lorsque les dépenses pour les différentes rénovations thermiques leurs coûteront cher. Il y a parfois sur le marché des affaires à saisir, notamment avec la vente des passoires thermiques par certains propriétaires. Attention toutefois de ne pas investir dans l’achat d’un logement avec beaucoup de travaux, certains pourraient devenir de véritables gouffres financiers. Certes il y a parfois des affaires à saisir, mais il est extrêmement important de s’attacher les services d’un professionnel de l’immobilier pour l’acquisition d’un bien de cette nature.

Qu’est-ce qu’un logement énergivore ?
Vous entendrez très souvent parler des logements qui sont classés F ou G. Si cette valeur figure sur le rapport du DPE (Diagnostic de Performance Energétique), c’est que ces biens immobiliers doivent consommer une très grande quantité d’énergie, et dans la plupart des situations, ces sources d’énergie sont très polluantes. C’est le cas du fioul ou du charbon par exemple.

Il y a environ 150 000 logements énergivores aujourd’hui dans la France. Certains propriétaires de ces logements, au lieu de se conformer à la rénovation de leurs systèmes énergétiques, préfèrent mettre en vente ces logements sur le marché immobilier, et échapper ainsi à la loi Climat.

Quel impact sur la vente de ce type de logement pour les propriétaires ?
Les propriétaires loueurs de maisons ou d’appartement classés F ou G, auront tout intérêt à procéder aux différentes rénovations thermiques, s’ils souhaitent vendre leurs biens et être rentables. Un DPE est désormais obligatoire pour la vente de ces logements, classés F ou G. Dans les transactions immobilières pour ce type de biens immobiliers, les propriétaires seront tenus à les vendre jusqu’à 18% moins cher que s’ils avaient été rénovés énergétiquement. Et dans le cas d’un logement classé C, D ou E, le propriétaire peut perdre jusqu’à 7% de la valeur initiale du bien immobilier.

La décôte n’est pas identique partout
Même si il n’y a pas de généralité, il est à noter que tout ceci s’applique surtout dans les grandes agglomérations (Paris, Lyon, Marseille…). Des villes dans lesquelles, le marché immobilier est très tendu avec une demande de maisons et appartements à vendre qui  dépasse de très loin l’offre. Les propriétaires dont le logement classé C ou D est situé en dehors des grandes villes, pourront avoir une décôte allant jusqu’à 14% du prix de leurs biens immobiliers.

LES CONSÉQUENCES D’UN MAUVAIS CLASSEMENT
Des locations bientôt impossibles
Les passoires thermiques ayant une valeur sur le rapport du DPE classée G ne seront plus acceptées à la location en 2025, celles classées E en 2028, et les logements classés F en 2034.

Plutôt que de procéder à des rénovations thermiques, parce qu’ils savent que ces logements ne seront plus acceptés à la location dans quelques années, certains propriétaires se dépêchent de vendre leurs biens immobiliers ayant un mauvais DPE. Parce que les locations seront bientôt impossibles, ces logements risquent de ne plus être négociables.

Mise en garde
Si vous désirez investir dans des biens immobiliers, vous devez donc faire attention à ce type de logement, au risque d’acquérir un bien et ne pas pouvoir le revendre ou le louer dans les années à venir. Il faut rester vigilent pour ne pas investir beaucoup plus que vous n’aviez prévu. Il est vrai que dans certaines grandes villes, des acquéreurs sont prêts à investir dans des biens immobiliers, même si ces derniers sont des logements dits énergivores. Il est donc important de savoir mesurer le risque encouru avant de vous engager. La meilleure solution consiste toujours de solliciter les services d’un professionnel de l’immobilier, qui saura vous conseiller et appliquer l’impact sur les prix dans le cas des passoires thermiques.

L’équipe D-Habitat
Crédit photo : Pixabay