La dissolution de l’Assemblée nationale permet au président de mettre fin au mandat des députés avant son terme. C’est une mesure prévue par l’article 12 de la Constitution française. Elle conduit à des élections législatives anticipées.
La dissolution survient souvent lors de crises politiques ou institutionnelles. Suite aux récentes élections européennes, Emmanuel Macron cherche à renouveler la confiance des électeurs et à obtenir une majorité parlementaire plus stable.
Il y a trois conditions principales à respecter pour dissoudre l’Assemblée nationale :
Depuis la Cinquième République, la dissolution de l’Assemblée nationale a eu lieu plusieurs fois :
Tous les projets de loi en cours sont suspendus. Par exemple, le projet de loi pour le développement de l’offre de logements abordables est suspendu. Ces projets peuvent être repris par la nouvelle Assemblée, mais ils recommenceront leur parcours législatif. Cette suspension crée une incertitude pour les promoteurs et les investisseurs immobiliers. De plus, les entreprises du secteur peuvent hésiter à lancer de nouveaux projets sans une vision claire des futures régulations.
Les élections doivent se tenir entre 20 et 40 jours après la dissolution. Cette année, les dates prévues sont le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second tour.
La dissolution de l’Assemblée nationale est une étape plus qu’importante dans la vie politique française. Les prochaines élections détermineront la nouvelle composition parlementaire et influenceront l’avenir des réformes et des projets de loi. Les électeurs français ont ainsi une opportunité de renouveler leur confiance ou d’exprimer leur désir de changement. Notez vous bien les dates !