Ralentissement des transactions immobilières au deuxième trimestre mais le marché résiste

DEVENIR PROPRIÉTAIRE LE PARCOURS DU COMBATTANT
Le marché immobilier est résistant
Au deuxième trimestre 2022, nous avons pu constater, qu’il était de plus en plus coûteux de devenir propriétaire de bien immobilier en France, non seulement avec la pénurie des biens immobiliers, mais aussi avec les taux des prêts bancaires qui combinés avec l’inflation générale, semble contribuer à décourager les investisseurs et ceux qui désirent acquérir des biens immobiliers.
Dans cet article, nous allons parler du ralentissement des transactions  immobilières en France au mois de Mai et de Juin, mais en notant une forte résistance du marché, car les Français sont plus déterminés que jamais à atteindre leurs objectifs.

La hausse des prix s’étend jusque dans les périphéries
Certains pourraient avoir tendance à penser que c’est seulement dans les zones dites « tendues » que les prix s’envolent ainsi, mais force est de constater que c’est carrément dans tout le pays. Même dans les périphéries, les prix se sont envolés, même si la hausse n’est pas aussi spectaculaire que dans les centres urbains.
Malgré cette hausse, la demande est toujours conséquente. Dans les villes comme Paris par exemple, certains particuliers sont prêts à acheter des anciens bâtiments, même si ces derniers ne respectent pas les conditions énergétiques requises, à des prix exorbitants.
Du côté des locations, si certaines personnes préfèrent déménager pour s’installer dans les périphéries, d’autres n’hésitent pas à débourser un peu plus tous les mois pour louer un appartement neuf ou ancien, à condition de trouver un logement dans le centre urbain.

PÉNURIE DE BIENS, NÉGOCIATION DIFFICILE
Les marges de négociation sont quasiment réduites
A cause de la pénurie des biens immobiliers dans certaines zones, beaucoup de vendeurs ne laissent plus la possibilité aux futurs acquéreurs de négocier un meilleur prix. La concurrence entre les acquéreurs a bien diminué les marges de négociation au profit des propriétaires vendeurs.
Certains n’hésitent pas à profiter de cette hausse des prix immobiliers pour vendre leur propriété, même en résidence principale, pour s’installer dans des zones moins tendues en se faisant une bonne marge de bénéfices.

Les transactions immobilières en baisse au 2ème trimestre
La remontée des taux des emprunts bancaires pour l’investissement immobilier, le durcissement des banques dans l’octroi des crédits et bien d’autres facteurs ont considérablement ralenti les transactions immobilières sur l’ensemble du territoire pendant ce 2e trimestre de l’année.
De nos jours, pratiquement toutes les régions sont en train de gagner en attractivité et de nombreuses personnes n’ont plus aucun mal à investir n’importe où, à condition que ce soit dans des zones où il y a un minimum de commodités pour rendre la vie plus agréable.

En conclusion
Le marché des biens immobiliers comme celui des locations est toujours en plein essor en France. Malgré la hausse constatée des prix des biens immobiliers, les Français ne s’arrêtent pas d’acheter des biens immobiliers et d’investir dans ce secteur, même si leur pouvoir d’achat leur exige de resserrer les ceintures. Parmi les vendeurs de biens immobiliers, certains trouvent même des astuces pour attirer plus de clients qui se font de plus en plus rares, en aménageant des points d’attraction comme une terrasse, un jardin ou même une piscine et d’autres espaces ouverts  augmentant ainsi la valeur de leur bien, sans toujours avoir à augmenter le prix de la propriété.
Il est vrai qu’il ne faut pas s’attendre à ce que cette hausse des prix soit revue à la baisse de sitôt, mais il est possible que d’ici quelques mois, les taux des prêts immobiliers puissent baisser, tout comme l’inflation, ce qui pourrait avoir pour effet un ralentissement de la hausse des prix des biens immobiliers et un retour à plus de sérénité dans le secteur de l’immobilier.

L’équipe D-Habitat
Crédit photo : Crédit PIXABAY
Mots-clés: Octrois de prêts, Transactions immobilières, Marché immobilier, Remontée des taux,