UN OPTIMISME GÉNÉRAL CONCERNANT LE MARCHÉ IMMOBILIER
Un Français sur deux confiants pour l’avenir
Les Français sont ainsi plutôt optimistes dans la situation du marché de l’immobilier, puisque ce sont un Français sur deux qui déclarent être confiants. Un chiffre un peu plus élevé par rapport au mois de Mars de cette année et en nette hausse si on s’en réfère à Novembre de l’an passé.
Les Parisiens très positifs
Les résidents de zones où le marché immobilier est particulièrement difficile, sont encore plus positifs que la moyenne nationale. Pour exemple, les habitants de l’agglomération Parisienne sont six sur 10 à considérer que la situation économique à venir en ce qui concerne l’immobilier, est rassurante.
Une tendance à la baisse pour les prix de l’immobilier
D’après une récente étude, les prix affichent une tendance à la baisse, et ce sur l’ensemble du territoire qu’il s’agisse de grandes métropoles, de villes moyennes comme de petites communes de province. Ainsi dans la capitale, plus de trois personnes interrogées sur dix considèrent que les prix sont en diminution, du fait de la crise financière. Pour les grandes villes c’est le même constat, ainsi que pour les petites et moyennes communes avec plus de trois Français sur dix.
DES AVIS PARTAGÉS CONCERNANT LES EMPRUNTS IMMOBILIERS
Une perception positive mais en baisse
Concernant les conditions d’emprunt, la situation reste favorable pour une large majorité de Français. Un avis qui reste optimiste mais en léger recul en comparaison à l’avant crise économique et sanitaire, soit en février 2020.
Les 25-34 ans plus inquiets
Les plus préoccupés sont la tranche d’âge des trentenaires qui considèrent pour moitié que la situation actuelle est en faveur d’un projet d’emprunt immobilier. Un nombre qui laisse apparaître plus d’inquiétude que la moyenne nationale.
L’octroi d’un emprunt considéré comme compliqué
Nos concitoyens sont deux sur dix à estimer que se voir accorder un crédit immobilier pour acquérir sa résidence principale demeure compliqué. Une opinion essentiellement motivée par la complexité des dossiers exigés par les banques, le manque de disponibilité des emprunteurs pour démarcher les établissements bancaires et la difficulté pour obtenir le meilleur taux.
Des conditions d’accès aux crédits dégradées
Parallèlement, une grande majorité des Français considèrent qu’accéder à un emprunt immobilier est plus difficile, un avis en baisse par rapport au printemps dernier. Des emprunteurs potentiels qui pensent que les établissements bancaires sont beaucoup plus exigeants pour accorder des crédits et que les délais d’octroi sont beaucoup plus longs.
PLUS DE FRANÇAIS ONT RÉALISÉ UN ACHAT IMMOBILIER
De plus en plus de propriétaires
Depuis le premier confinement du mois de Mars 2020, le nombre de Français à avoir réalisé au moins une acquisition immobilière est en augmentation. Ainsi, aujourd’hui, c’est plus de la moitié de nos concitoyens qui sont propriétaires de leur résidence principale.
Les biens avec jardin sont privilégiés
Les acquéreurs ont privilégié l’achat de logements avec un jardin et certains d’entre eux ont acheté leur résidence en zone rurale. On note également que les habitations plus grandes ont trouvé preneurs, logements qui sont situés pour partie, dans une ville moyenne.
Les grands logements favorisés par les trentenaires
Les habitations qui disposent d’un extérieur, d’un environnement agréable ou qui sont plus grandes attirent essentiellement des trentenaires. Ainsi un jeune acheteur sur dix a acquis un logement disposant d’un jardin ou une terrasse. Ils sont le même nombre à avoir préféré un achat dans une ville de taille moyenne.
LA PRIORITÉ À LA RÉSIDENCE PRINCIPALE
L’investissement locatif est secondaire
Dans une récente étude on constate que sept Français sur dix à avoir été interrogés sur leur priorité quant à une acquisition immobilière, privilégient l’achat de leur résidence principale. Vient ensuite un investissement locatif, qui bien qu’en plus petite proportion, prend un peu plus de place dans les projets.
Des disparités en fonction des générations
Des différences restent constatées selon les générations. Quand les plus anciens sont attachés à être propriétaires de leur résidence principale, avec huit sur dix pour les quinquagénaires, les trentenaires quand à eux sont un peu moins intéressés par le même type d’acquisition. A contrario, ces derniers seraient un peu plus d’un tiers à être plus enclins à réaliser un investissement locatif.
L’équipe D-Habitat
Crédit photo : Photo d’Alexandre Podvalny provenant de Pexels